Les quartiers populaires déshérités, installés souvent à la périphérie des villes françaises, sont les grands absents du débat électoral. Les candidats en lice préfèrent rester discrets sur ce thème.
En 2007, la campagne présidentielle avait pour la première fois mis en avant ces territoires défavorisés. Deux ans plus tôt, ils s'étaient en effet manifestés à l'attention publique par de violentes émeutes. Aujourd'hui, les candidats semblent en panne de solutions et évitent le débat sur ces quartiers dits "sensibles". Vincent Tiberj, sociologue et chercheur à l'Institut des sciences politiques de Paris, donne des clefs d'analyse.
Interview : Elisabeth Cadot
Édition : Jean-Michel Bos