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Il y a 10 ans, les attentats de Casablanca

Fréjus Quenum16 mai 2013

Cinq explosions secouaient il y a dix ans, le 16 mai 2003, la ville de Casablanca tuant trente trois personnes. Les kamikazes étaient originaires d'un bidonville appelé Sidi Moumen où la pauvreté reste une préoccupation.

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Au Maroc, les bidonvilles sont perçus comme terreau pour le terrorisme
Au Maroc, les bidonvilles sont perçus comme terreau pour le terrorismeImage : dapd

A Sidi Moumen, les habitants, surtout les jeunes, se plaignent de nombreux problèmes sociaux. Même si d'autres attentats similaires ont suivi, ceux du 16 mai 2003 à Casablanca continuent de susciter au Maroc la question du manque de perspectives et du risque d'endoctrinement de jeunes sans emplois. Ce thème a inspiré au réalisateur marocain Nabil Ayouch, le film intitulé "Les Chevaux de Dieu".

Ressouder les liens sociaux par la culture

Le film du réalisateur Nabil Ayouch retrace l'itinéraire de jeunes Marocains s'étant fait exploser le 16 mai 2003
Le film du réalisateur Nabil Ayouch retrace l'itinéraire de jeunes Marocains s'étant fait exploser le 16 mai 2003Image : picture-alliance/dpa

Dans le cadre de la commémoration des attentats de Casablanca, le film "Les Chevaux de Dieu" qui raconte l'enfance des jeunes Marocains devenus kamikazes et qui se sont fait exploser le 16 mai 2003, a été projeté à Sidi Moumen en présence de familles des kamikazes et de celles de victimes des attentats. Le réalisateur Nabil Ayouch qui oeuvre par ailleurs à la création d'un centre culturel à Sidi Moumen, espère qu'une telle initiative permettrait à la société marocaine de se réconcilier, les quelques réalisations de l'Etat dans le domaine des infrastructures ne suffisant pas, selon lui, pour résoudre les problèmes posés par la violence des jeunes déshérités.

Ci-dessous, un extrait de l'interview de Nabil Ayouch au mirco de Fréjus Quenum

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