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Benjamin Netanyahou et ses nouveaux alliés

Philippe Pognan4 mars 2015

Invité par les Républicains à Washington, Benjamin Netanyahu a averti devant le Congrès américain qu'un accord sur le nucléaire iranien n'empêcherait pas Téhéran d'avoir la bombe atomique

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Le Premier ministre israélien critique la politique de l'administration Obama devant le CongrèsImage : Getty Images/AFP/N. Kamm

"Se rendre à Washington, pour s'allier avec les Républicains, les adversaires politiques du président démocrate, démontre un manque de maturité politique, estime le quotidien Stuttgarter Zeitung. Barack Obama est fâché et il a raison. Netanyahou doit se demander sur quels alliés il mise là. Car au sein de la droite américaine, existe un large et fort courant isolationniste. Nombreux sont ceux qui rejettent un engagement des Etats-Unis au Proche Orient ! Ce ne sont pas les amis dont a besoin Israël à la longue, conclut l‘éditorialiste. "

"Deux semaines avant les élections anticipées en Israël, Bejamin Netanyahou ravive devant les caméras de la presse internationale, l'angoisse des Israéliens face à la bombe atomique iranienne! C'est une tactique habile pour faire passer au second plan les scandales dans lesquels le chef de gouvernement israélien est impliqué, juge le quotidien Landeszeitung. Toutefois, sur le plan stratégique, Netanyahou s'est avéré un amateur en détériorant les rapports avec la puissance protectrice d'Israël - du moins avec les Démocrates américains. Depuis le „printemps arabe“, et après la chute de partenaires fiables, tels que l'Egyptien Moubarak, Israël est encore plus isolé dans la région. Et sans les Etats-Unis, sa puissance protectrice, Israël ne pourra pas trouver d'accord avec les Palestiniens et les autres Arabes, et donc pas de sécurité. ", conclut le journal.

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Benjamin Netanyahou a réaffirmé sa profonde méfiance envers les dirigeants de la République islamique d'IranImage : Reuters/J. Roberts


La taz, die tageszeitung de Berlin rapporte des propos du président américain Barack Obama selon lequel "le discours du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou n'endommagera pas de manière durable les relations avec Israel". La question centrale selon Obama est de savoir comment on peut empêcher l'Iran de se procurer l'arme atomique". La taz rappelle que faute d'être parvenu à un accord en novembre dernier, l'Iran et les pays du groupe 5+1 (Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Russie, Chine et Allemagne) se sont mis d'accord pour poursuivre les négociations afin de parvenir à un accord politique d'ici le 31 mars, puis finaliser les détails techniques d'ici la fin juin.

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Barack Obama lors d'un entretien sur l'Iran avec le Secrétaire américain à la Défense Ash Carter (le 3 mars)Image : Reuters/K. Lamarque


Autre thème : l'immigration

Le débat est relancé en Allemagne autour d'un nouveau projet de loi présenté par les sociaux démocrates, partenaires de la coalition gouvernementale à Berlin. Sur le modèle canadien, un système à points tenant compte de l'âge, des qualifications professionnelles et linguistiques est proposé pour les candidats à l'immigration.

Thomas Oppermann
Thomas Oppermann, le président du groupe social - démocrate au Bundestag propose l'introduction d'un système à points pour une immigration choisie, sur le modèle du Canada.Image : picture-alliance/dpa/M. Gambarini

"L'industrie ne se soucie pas d'où provient la main d'œuvre dont elle a besoin, du moment qu'elle l‘obtient, relève la FAZ, la Frankfurter Allgemeine Zeitung. Mais au moins le monde politique allemand, lui, devrait avoir enfin compris que quand on ouvre les portes à de la "main d'œuvre" étangère, ce sont des êtres humains qui arrivent, des hommes et des femmes avec leurs propres cultures, religions et conflits. Une loi sur l'immigration aussi parfaite qu'elle soit n‘empêchera pas les réfugiés de fuir la misère de leurs pays pour chercher une chance en Allemagne. Or ce sont ceux -là qui doivent être le souci prioritaire de la coalition gouvernementale, comme aussi les jeunes Allemands sans formation", conclut le journal.