Mayra Andrade, chanteuse capverdienne cosmopolite, reste très attachée à l’archipel situé au large de l’Afrique même si elle l’a quitté depuis longtemps.
Césaria Evora, la chanteuse capverdienne aux pieds nus, décédée en 2011, a ouvert la voie à toute une génération d’artistes issu de l‘archipel – parmi eux, la jeune Mayra Andrade. C’est elle que la Maison des cultures du monde à Berlin a choisi pour faire l’ouverture du festival “Wassermusik” consacrée cet été à la lusophonie. Le parcours très cosmopolite de Mayra Andrade vivant actuellement à Paris se reflète dans son quatrième album : “Lovely difficult” – un album mutlilingue, teinté de swing, de fado, de bossa nova ou de jazz. Dans ce Forum des cultures, elle revient sur son attachement à Césaria Evora, son rapport au Portugal, l’ancienne puissance colonial et ses premiers pas sur scène.